L’environnement est défini comme « l’ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins »1,. Depuis les années 1970 le terme environnement est utilisé pour désigner le contexte écologique global, c’est-à-dire l’ensemble des conditions physiques, chimiques, biologiques, climatiques, géographiques et culturelles au sein desquelles se développent les organismes vivants, et les êtres humains en particulier. La dimension culturelle étant difficile à modéliser et quantifier. Les experts se sont attachés à développer des outils de mesure des impacts potentiels d’une activité sur l’environnement et à évaluer si le développement actuel n’avait pas conduit l’humanité à dépasser certaines limites naturelles de notre planète Même si cette approche conduite par Johan Rockström, directeur du Stockholm Resilience depuis 2009 n’est pas partagée par tous les scientifiques, elle a le mérite de poser clairement certains enjeux. En 2015, réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, et maîtrise des flux azote (et phosphore) seraient les plus critiques